Il est facile de se laisser emporter par l’effet de mode du Big Data. Les énormes datasets, les analyses plus rapides, les sources de données complexes et diverses constituent la tendance du moment, mais il est important de comprendre que le Big Data ne serait rien sans les « small data » qui vont avec.
DISCLAIMER : Ce post est une adaptation en français de l’article de Bernard Marr : Why ‘Big Data’ Means Nothing Without ‘Little Data’ – Forbes
Les Little Data, que l’on peut aussi appeler mesures de performances traditionnelles, sont la clé du succès de n’importe quel projet Big Data.
Ces KPI sont ce qui permet de mesurer le succès de n’importe quelle entreprise. Ils peuvent inclure le taux de fidélisation de vos clients, le taux de conversion, les parts de marché ou tout autre indicateur qui détermine comment se porte votre entreprise. Sans bons KPI, il est impossible d’avoir de bonnes initiatives Big Data.
Les data, en elles-même, sont pratiquement inutiles. Ce ne sont que de grandes suites de nombres sans contexte. Leur valeur réside dans leur utilisation en conjonction avec des KPI pour produire des analyses qui améliorent vos prises de décision et la performance de votre entreprise. Les KPI sont la mesure de cette performance, et sans eux, tout ce que vous découvrirez grâce au Big Data ne sera que du savoir sans action associée.
Par exemple, une entreprise spécialisée dans le retail pourrait mettre en place un projet Big Data pour développer sa stratégie de promotions basée sur les préférences des consommateurs, les tendances et proposer des offres personnalisées. Mais sans prise en compte des KPI traditionnels tels que l’augmentation des revenus, les marges de profit, la satisfaction client, la fidélité du consommateur ou les parts de marché, cette société serait incapable de dire si sa stratégie promotionnelle a fonctionné ou non.
Vous avez certainement déjà entendu l’expression « ce que vous mesurez croît » ? Elle s’applique aux entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs. Sans le bon indicateur pour mesurer la croissance, vous ne pouvez pas savoir si les décisions et les initiatives que vous avez basées sur vos data auront l’effet désiré.
La clé, c’est d’avoir les bons KPI
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Imaginez que vous conduisez votre voiture. Elle est équipée d’affichages sur le tableau de bord qui vous permettent de voir les « KPI » de votre trajet et les fonctions générales de votre véhicule. Mais si vous vous concentrez sur le mauvais KPI, vous êtes bon pour la catastrophe. Par exemple, si vous passez devant un panneau « Dernière station essence avant 70 km » et que vous regardez votre compteur de vitesse plutôt que votre jauge d’essence, vous pourriez vous retrouver dans la panade !
De la même manières, les organisations ont besoin de s’assurer qu’elles font matcher les bons KPI avec leurs initiatives Big Data.
Si un call-center veut améliorer la satisfaction de ses clients, il pourrait s’intéresser au temps total d’appel ou au nombre total d’appels pour la mesurer. Mais ce ne seraient pas forcément les meilleurs metrics : ce n’est pas parce qu’un client passe moins de temps au bout du fil qu’il est satisfait du service.
Il est donc important de lier chaque projet Big Data aux mesures stratégiques clés de l’entreprise. Si vous utilisez le Big Data pour votre marketing, alors, cela devrait se traduire en augmentation du taux de clics, en augmentation du taux de conversion et, en fin de compte, en augmentation de la satisfaction de vos clients et surtout, en augmentation de votre marge de profit.
Si votre projet Big Data n’est pas lié à vos small data, il ne donnera pas les bénéfices escomptés – et applaudis par temps d’entreprises – ou tout du moins, il ne permettra pas de le mesurer.
Cet article a d’abord été diffusé sur le site Forbes.
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