Chaque année, notre partenaire Tableau publie un « top 10 » des tendances BI pour l’année à venir. Que nous réserve 2019 ? Mieux que Mme Irma ou Nostradamus, voici les tendances de l’analytique et de la business intelligence pour les prochains mois !
L’avènement de l’IA transparente
De plus en plus d’entreprises s’appuient, ou en tout cas souhaitent s’appuyer sur des modèles d’intelligence artificielle et de machine learning, c’est vrai. Mais la fiabilité des modèles est souvent questionnée. En effet, explique Tableau, les entreprises veulent aussi comprendre comment fonctionnent les algorithmes avant de les utiliser et ce pour mieux en comprendre les résultats. C’est pourquoi les data-scientists font appel à des solutions de BI telles que Tableau, afin « d’analyser les conclusions de manière interactive pour mieux les valider. »
Le langage naturel humanise les données
Tout le monde parle à ses machines aujourd’hui ! Que vous vous adressiez à Siri, Alexa, Google ou Cortana, vous utilisez le langage naturel pour effectuer des requêtes. Aujourd’hui, vous avez également la possibilité de le faire dans votre travail avec le développement des requêtes en langage naturel dans des outils comme Tableau, ce qui représente un changement radical de la façon dont vous pouvez interroger vos données. « Lorsqu’interagir avec une visualisation devient aussi naturel qu’avec un interlocuteur, l’utilisateur moyen peut explorer des zones du pipeline analytique qui étaient autrefois accessibles uniquement aux data-scientists et aux analystes spécialisés« , explique l’éditeur avant de conclure que le langage naturel fera tomber les barrières qui limitent l’adoption de l’analytique en entreprise.

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Les analyses exploitables contextualisent les données
Développer l’accès aux données pour tous les utilisateurs grâce à des applications mobiles, des extensions de tableaux de bord ou encore des API permet aux consultants d’exploiter leurs données quand ils en ont besoin. Cette contextualisation des analyses contribue à réduire le temps et l’effort à fournir entre la découverte d’informations exploitables et la prise de décision. Une petite révolution dans la BI, qui fait alors partie des workflows métier et qui développe une action plus rapide.
La collaboration autour des données a un impact positif sur le plan social
On l’a vu avec le travail de l’ICIJ (Panama Papers, Implant Files…), la collaboration autour des données a un impact positif important sur le plan social. La communauté Data For Good, soutenue par Tableau, voit également se rejoindre acteurs privés et publics autour du partage de données et de leur utilisation pour résoudre des problèmes sociétaux et illustre l’appropriation de la donnée qui est en train de s’opérer du côté des citoyens afin de résoudre des problèmes à l’échelle de la planète et non plus seulement en entreprise. « Le cloud devient un lieu de réunion et de collaboration, un lieu où tout le monde se rassemble pour le bien commun », explique Matthew Trunnelle, DSI et directeur exécutif de Hutch Data Commonwealth.
Les codes de déontologie se mettent à jour sur les questions relatives aux données
2018 était l’année de la sécurité des données personnelles : entrée en vigueur du RGPD, scandale Cambridge Analytica – Facebook, jamais la sécurité de nos informations personnelles n’a autant été au cœur de l’actualité. Et parce que les entreprises se basent de plus en plus sur la donné pour prendre des décisions, Tableau prédit l’émergence et le développement de codes de déontologie, au-delà des professions « habituelles » (secteurs juridique, médical, financier). Les CDO vont devoir montrer l’exemple en mettant au point des règlements intérieurs relatifs aux données pour toute l’entreprise. Une véritable éthique de la data doit se mettre en place.
La gestion des données converge avec les plateformes BI modernes
Pour Tableau, 2019 verra l’avènement des catalogues de données et de la gouvernance des métadonnées, notamment dans le domaine de la gouvernance sémantique. Couplée à la curation de données, la sémantique offrira « une base de plus en plus solide au reste de l’expérience analytique » qui permettra « d’unifier des composants plus disparates de l’écosystème des données, par exemple le nettoyage et l’analyse en aval« , explique Tableau. Au final, les utilisateurs ne se contenteront plus d’interroger leurs données pendant les analyses, ils les interrogeront sur leurs activités.

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La mise en récit des données est le nouveau langage des entreprises
La mise en récit des données, ou storytelling pour les anglophiles, est le langage que tous les analystes doivent être capables de parler pour mieux transmettre aux décisionnaires des informations exploitables et faciles à comprendre. C’est tout l’avantage de la dataviz ! Parmi les tendances du domaine, Tableau constate une évolution des formats, avec des tableaux de bords sur plusieurs pages qui expliquent les cheminements d’analyses. L’éditeur prévoit également une continuité de la pratique de la mise en récit, notamment car le nombre d’entreprises qui créent des flux de travail et des équipes dédiées à la collaboration analytique est en augmentation.
Les entreprises vont plus loin en matière d’adoption de l’analytique
D’ailleurs, les entreprises sont en train de revoir leur moyen de mesurer l’impact de l’adoption de l’analytique. Terminé le calcul du ROI en nombre de licences, demain, les dirigeants regarderont au-delà de l’adoption et se demanderont si les données et l’analytique influencent véritablement la prise de décision dans leurs entreprises. Les dirigeants se tourneront aussi sur la création de communautés internes et de groupes d’utilisateurs pour mieux développer l’engagement et l’appropriation des solutions.
La démocratie des données élève le rôle du data-scientist
Les data-scientists sont les rock star de la BI (+650% de postes relevés par LinkedIn !), mais leur job est en train d’évoluer. Ielles ne se contentent plus de transmettre les résultats de leurs analyses mais, d’après les prévisions de Tableau, les data-scientists auront « un véritable rôle à jouer dans l’application de ces résultats dans les unités métiers ». Ielles se verront de plus en plus travailler en collaboration avec les métiers, ces dernier·e·s voyant également le contour de leur job évoluer, grâce aux outils d’analytique en libre-service.
L’accélération de la migration de données dans le cloud favorise l’adoption de la BI moderne
Grâce au cloud, les entreprises peuvent capturer et intégrer plus facilement différents types de données. Si l’on se fie au concept de gravité des données, les applications et les services sont attirés vers le lieu de stockage des données. De plus en plus d’entreprises migrent du contenu vers le cloud à une vitesse accrue. En conséquence, la gravité des données attire les processus analytiques vers le cloud. L’analytique dans le cloud permet de nombreux gains, selon Tableau et même si toutes les entreprises ne sont pas encore prêtes pour le « tout cloud », les solutions hybrides permettront de tester la transition plus sereinement.
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