Tableau 2018, des features, des features dans le futur
Bonjour à tous lecteurs et lectrices assidues. Ça fait longtemps qu’on vous a pas parlé de Tableau Desktop non ? Pour les millions de passionnés qui nous lisent, vous l’aurez peut-être remarqué, une nouvelle version de Tableau est sortie il y a de cela un petit moment, l’occasion pour la firme américaine d’incrémenter le chiffre des dizaines. On passe donc de Tableau 10.5 à Tableau 11 2018.1 ! Alors forcément on se pose la question : que se cache-t-il derrière cet incrément de 2010 unités ? S’agit-t-il d’un renommage purement marketing ? Cela cache-t-il l’ajout de nombreuses fonctionnalités majeures ? Ou peut-être qu’il s’agit simplement d’une formule shampoing, dégradé et brushing.
Contre toute attente, on ne peut pas vraisemblablement dire que cette nouvelle version majeure soit débordante de nouvelles fonctionnalités. On notera tout de même l’ajout des Steps et Jump Lines nous offrant une nouvelle forme de visualisation pour les graphiques d’évolution notamment.
La feature la plus importante de cette version est sans conteste l’ajout de Dashboard Starter dans Tableau Online permettant d’avoir des templates automatiques et fonctionnels sur divers outils tels que Salesforce, Marketo, ServiceNow et Eloqua.
On peut également signaler l’ajout de l’interrogation de données spatiale sous SQL Server, l’ensemble des autres fonctionnalités constituent quant à elles des améliorations mineures de fonctionnalités existantes telles qu’un abonnissement des axes doubles, un rafraîchissement automatique des clusters ainsi que diverses retouches ergonomiques (meilleures descriptions des courbes d’analyse, aide à l’installation de driver, dépendance des filtres hiérarchiques…).
Alors qu’attendre de la version 2018.2 ?
Si on reste un peu sur notre faim pour la version 2018.1, la version 2018.2 nous met en appétit en nous proposant des fonctionnalités alléchantes. Au menu : la disposition automatique pour mobile. Des arrières plan transparents, des jointures spatiales (bave), les grilles de tableau de bord et des véritables extensions à intégrer à nos tableaux de bord.
Bon, on blablate on blablate, mais que se passe-t-il lorsque l’on met ce Tableau 2018.2 beta sur le banc de test ?
Forcément, la première fonctionnalité que j’ai voulu tester c’est cette intersection spatiale. On peut donc joindre 2 shapefiles en utilisant l’option toute belle, toute neuve : « Intersects ».
On peut d’ores et déjà constater deux bonnes surprises. Premièrement, on peut faire des jointures gauches, droites, interne ou entière ! Deuxièmement, les temps de réponse sont plutôt bons ! Et la cerise sur le gâteau c’est que c’est quand même bien plus intuitif que sur les outils SIG actuels pour des néophytes de la géomatique !
La deuxième fonctionnalité que j’ai voulu tester c’est l’adaptation automatique aux devices. Une feature bien utile mais qui nécessitait un gros travail (certes rapide mais moins on en fait, mieux on se porte hein…) de repositionnement des éléments. Pour rappel, voilà ce qu’il se passait dans la version précédente.
Autant dire que pour tablette, ça allait à peu près mais pour mobile, c’était clairement pas fou.
Voilà où on en est désormais avec Tableau 2018.2
Alors oui, OUI je sais ce que vous allez me dire, il reste encore un peu de travail de repositionnement et de mise en forme, mais franchement, c’est quand même bien mieux non ? Les graphiques sont les uns à la suite des autres, les filtres sont positionnés tout en haut, les légendes sous les graphiques auxquels ils correspondent. Trêve de mauvaise foi, admettez que c’est plutôt appréciable.
Une petite dernière pour la route ? Comment ne pas mentionner l’arrivée des extensions. Il sera désormais possible d’intégrer des extensions javascript directement dans les tableaux de bord.
Ces dernières devront être enregistrées au format « trex » et importés dans votre TdB grâce au nouvel objet extension.
Une fois l’objet dans votre espace de travail, vous choisissez quelle extension personnalisée par vos soins vous souhaitez utiliser et PAF, ça fait des Chocapics ©.
Voici par exemple un bouton pour remettre à zéro tous les filtres.
Il va de soi que cela sera fonctionnel sur Server également, à condition d’accéder à de la donnée agrégée et d’utiliser le protocole HTTPS. Si l’extension a besoin d’accéder à toutes les données, il faudra déclarer la-dite extension dans la safe list de Tableau Server.
Parce qu’il faut également les mentionner
Les arrières-plans transparents et l’ajout d’une grille de TdB qui vont permettre de faire des viz de plus en plus chiadées utilisant des objets flottants. Attendez vous à voir du lourd sur Tableau Public d’ici quelques semaines !
Et la chantilly sur la cerise… L’arrivée de Tableau Services Manager (TSM) intégrés directement dans le portail web ! Vous pourrez désormais administrer plus finement Tableau Server directement au travers du portail et ce à chaud ! Un petit coup de mou sur l’affichage des viz ? Ajoutez en quelques clics un processus VizQL. Des sources à rafraîchir ? Ajoutez des backgrounder. Une question nous brûle alors les lèvres, à quand la programmation de l’attribution de ces processus en fonction de l’heure ?
Conclusion
Si la version 2018.1 de Tableau nous mettait l’eau à la bouche avec des nouveautés et des ajustements principalement cosmétiques, il est clair qu’il ne s’agissait que d’amuse-bouche et qu’on était loin d’être rassasiés par la consistance des nouveautés présentées. En revanche, l’éditeur semble avoir mis les petits plats dans les grands pour nous proposer un véritable buffet garni dans cette version 2018.2 de par les possibilités offertes notamment par l’arrivée des extensions.
Plus de nouvelles très vite, notamment entre deux smoothies à la conférence de Londres semaine prochaine !
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